* Il faut venir me chercher *

Spectacle pour la salle ou la rue, actuellement en tournée

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Stéphanie Constantin et son équipe explorent, dans ce deuxième solo de clown, l’altérité altérée : la dualité entre le besoin vital d'être en lien et le rejet de l'autre.

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Euzée en a marre de ce monde, elle décide de s’isoler sur une île... Peut-être trop déserte pour satisfaire son besoin irrépressible d’amour.

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Un solo de clowne sensible et déjanté qui questionne la norme, la domination et l’altérité.

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Retrouvez le teaser de son premier solo, El Niño.

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Quelques sources d’inspiration autour du lien à l’autre

Lévinas pense que nous sommes tous responsables les uns des autres. Sartre prétend que nous attendons que l'autre nous sauve, mais l'autre est une épreuve car son regard nous enferme. Kant compare l’humanité à une forêt. Celle-ci illustre parfaitement ce mécanisme de l’insociable sociabilité. C’est seulement dans la forêt que les arbres peuvent pousser grands et droits, rassemblés les uns à côté des autres. Ils sont obligés de s’arranger ensemble pour atteindre la lumière.

Nous nous nourrissons de ceux qui souhaitent lâcher leur vie pour vivre dans la nature loin des sociétés humaines afin de retrouver l’essence de leur être. L’œuvre de H.D. Thoreau, Walden ou la vie dans les bois, nous inspire.  Nous nous questionnons également sur l’enfermement, le rejet et la folie. Le recueil de d’Anouck Grinberg : « Et pourquoi moi je dois parler comme toi ? » Nous passionne parce que ces textes interrogent la difficulté à accepter l’autre, et sa singularité au point de l’exclure. L’art brut nous semble une source d’inspiration pour le langage clownesque, car il révèle notre capacité d’être en lien lorsque nous nous laissons guider par notre intuition. Nous explorons aussi les mythes, contes et histoires où des femmes ont été contraintes à l’exil en s’opposant à l’autorité paternel et tyrannique et au pouvoir imposé.

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L'aventure, la grande aventure c'est de voir surgir quelque chose d'inconnu chaque jour, dans le même visage, ça vaut tous les voyages autour du monde.

Giacometti